jeudi 29 décembre 2011

La bataille du logo vs le blason : armistice complaisant dans l'Orne !!

PRIS SUR LE WEB
Encore un bel exemple de démocratie participative pour le choix d'un blason municipal ?  Un petit bourg normand de l'Orne : Mâle qui possède déjà un logo pour être dans l'époque ...(bla bla bla ! ), propose pour les traditionnalistes de voter pour le choix d'un blason au nom du patrimoine. Tout cela serait excellent si il n'y avait pas un petit bémol. En effet : les quatre propositions sont absolument identiques, mis à part la différence des couleurs !! où est le choix ? comme quoi, une bonne idée de départ peut s'avérer être très décevante. Je vous laisse juger par vous-même avec le message intégral publié par le Conseil municipal(vous aurez le lien Internet tout en bas ) :



Mercredi 28 décembre 2011-   12:00
 
 
Comme vous avez pu le lire dans les extraits de Conseil du dernier bulletin municipal, la Commune travaille actuellement en étroite collaboration avec le Pays Perche Ornais, sur un plan de poche pour la Commune, présentant les différents sites communaux, les chemins de randonnées, les entreprises, ...
En complément à cette démarche, le Pays Perche Ornais a proposé de travailler sur la conception d'un blason.
 
Forte d'un logo qui inscrit Mâle dans le présent et dans l'avenir, la Commune de Mâle sera ainsi bientôt dotée d'un blason, qui inscrira dans le marbre une histoire commune, un patrimoine.
 
 
Nous diffusons en avant-première les quatre propositions qui ont été faites et qui ont fait l'objet d'un premier travail validé par le Conseil... vos commentaires et réactions sont évidemment les bienvenus...
Quelques explications...
 
Version 1
Écartelé, au 1, de sinople, à une chouette d’or ; au 2, d’argent à une roue de gueules ; au 3, d’argent, à cinq billettes de gueules posées deux et trois ; au 4, de sinople, à une crosse d’or et une épée d’argent en sautoir ; sur le tout un écu de sable inversé.

Version 2
Écartelé, au 1, de sinople, à une chouette d’or ; au 2, du même à une roue de gueules ; au 3, d’or, à cinq billettes de sable posées deux et trois ; au 4, de sinople, à une crosse d’or et une épée d’argent en sautoir ; sur le tout un écu de sable inversé.

Version 3
Écartelé, au 1, de sinople, à une chouette d’or ; au 2, d’argent à une roue de sable ; au 3, d’argent, à cinq billettes de sable posées deux et trois ; au 4, de sinople, à une crosse d’or et une épée d’argent en sautoir ; sur le tout un écu de gueules inversé.

Version 4
Écartelé, au 1, de sinople, à une chouette d’or ; au 2, du même à une roue de sable ; au 3, d’or, à cinq billettes de sable posées deux et trois ; au 4, de sinople, à une crosse d’or et une épée d’argent en sautoir ; sur le tout un écu de gueules inversé.

Explicatif de la symbolique :
Disposées en croix de Saint-André (sautoir), la crosse symbolise l’ancienne Abbaye Notre-Dame des Clairets (1), et l’épée, attribut de Saint-Martin, rappelle le vocable de l’église paroissiale et celui de la chapelle de Launay. Clin d’oeil à la nature, sur fond de sinople (vert), allusion aux riches pâtures de la vallée de l’Huisne (prairie de Tené (2)), la chouette chevêche y est présente : elle nidifie dans de vieux saules traités en têtards. Meuble d’armoiries de forme rectangulaire, les billettes suggèrent, par leur disposition verticale, les «rebatteries» des briqueteries (3). La roue à pales atteste les nombreux moulins qui jalonnaient le cours de l’Huisne. Deux d’entre eux - le moulin de la Mouchetière, près du bourg du Theil, et le moulin de Fée dit «le Moulin de Mâle» - verront l’implantation de l’usine de papier Abadie. Occupant le centre du blason, un écusson inversé, affectant la forme d’une taque (plaque de cheminée), rend hommage au dur labeur de la fonderie, activité qui perdure depuis bientôt deux siècles au lieu-dit prédestiné de «l’Écu».

1. Dépendant de l’abbaye de la Trappe, elle se signale par son porche aux doubles armoiries daté 1620.
2. Espace protégé, classé en Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique
3. Après moulage et calibrage, les briques étaient empilées à proximité du four pour former de véritables murs, les «rebatteries». Leur «affinage» (séchage) durait trois ou quatre semaines avant cuisson. La commune a compté jusqu’à 5 tuileries et briqueteries, dont la dernière, celle du Gibet, ferma en 1977.
 
Lors des voeux de l'équipe Municipale du 07 janvier prochain, 4 modèles seront proposés aux Mâloises et aux Mâlois et chacun désignera le blason qu'il préfère. A l'issue de ce vote, le blason qui aura reçu le plus de suffrages sera offocialisé par le Conseil Municipal du 31 janvier 2012.
 
A vos suggestions ! ... et rendez-vous le 07 janvier 2012 !

lien vers le site de la commune d'où est tiré le texte ci-dessus : http://www.male61.com/
(images et texte appartenant à son auteur, ne pas reproduire à des fins commerciales)

HD


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