mardi 17 juin 2014

Brésil : ses divisions administratives, ses blasons et emblèmes - 1ère partie : l'Amazonie et le Mato-Grosso

 A vec cet évènement interplanétaire qu'est le Mondial de Football 2014, il était je pense, nécessaire de connaître mieux ce grand pays qu'est le Brésil, son histoire, sa culture, ses  ressources, par exemple à travers ses principaux emblèmes territoriaux. Je vous propose au moins trois (gros) volets pour découvrir cet immense pays (15 fois et demi la France métropolitaine en superficie) d'Amérique du Sud, qui compléteront mes fiches "pays" que vous pouvez consulter dans l'onglet ci-dessus "Emblèmes pays"., voir le Brésil → ◙ 

 Les frontières terrestres du Brésil s'étendent sur un total de 14 691 km.
  •     3 400 km avec la Bolivie
    drapeau et localisation du Brésil

  •     2 200 km avec le Venezuela
  •     1 643 km avec la Colombie
  •     1 560 km avec le Pérou
  •     1 290 km avec le Paraguay
  •     1 224 km avec l'Argentine
  •     1 119 km avec le Guyana
  •        985 km avec l'Uruguay
  •        673 km avec la France
                      (Guyane française)
  •        597 km avec le Suriname

Le Brésil est un état fédéral depuis 1889 date à laquelle le régime politique du pays est

passé de la monarchie à la République. Il est composé de 26 états et d'un district fédéral (la capitale : Brasilia) à l'image des États-Unis d'Amérique. En Amérique latine, il y a quatre états fédéraux : le Mexique, le Venezuela, l'Argentine et donc le Brésil. 

 Ces États possèdent une large autonomie au sein de la fédération brésilienne mais pas de souveraineté propre, à la différence des états des États-Unis, en reprenant cet exemple.
 Chaque état est ensuite subdivisé en municípios, c'est la plus petite unité administrative au Brésil qui n'a pas d'équivalent en France, mais qui pourrait être de l'ordre des communautés de communes pour les territoires ruraux, ou les communautés d'agglomérations pour les zones fortement urbanisées.
On dénombre actuellement 5570 municípios au Brésil ! donc 5570 blasons potentiels pour les représenter : c'est énorme. 

Les 26 États et le District Fédéral peuvent être regroupés en cinq grandes régions principales (ci-contre).
 Ces régions sont dépourvues de responsabilités politiques et n'ont pour utilité que de regrouper les États présentant une cohérence culturelle et une certaine unité géographique.
C'est à partir de ce découpage géographique que je prends comme base pour finir avec quatre grandes régions : 1/le Nord et le Centre, 2/le Nord-Est, 3/le Sud-est et 4/le Sud, la première divisée en 9 entités et les suivantes en 6.

Pour commencer , voici le Nord et le Centre, autrement dit la zone couvrant le bassin de l'Amazone et ses affluents, et les plateaux du Mato Grosso. Sur la carte de la zone, ci-dessous, les chiffres renvoient aux articles, état par état, détaillés par la suite. Les noms des capitales d'états sont mentionnés et repérés par un point rouge.

  Comme je l'ai déjà fait pour d'autres pays : je rassemble les armoiries et le drapeau d'état, les armoiries de la capitale, et selon le cas, un petit historique de ces emblèmes lorsqu'il ont subi des changements. 
En préambule, il faut admettre que, et c'est ainsi dans presque tous les pays d'Amérique latine, les règles de l'héraldique ne sont pas toujours respectées à la lettre. On peut même dire que c'est une signature propre à ce continent que de mélanger un peu de l'héritage rigoureux de l'Europe en matière de blason, avec une symbolique plus picturale, un peu anarchique, à la limite de la bande dessinée avec ses cases coloriées. On arrive parfois à des choses très chargées, avec tant de détails qu'on a du mal à les inventorier tous et à leur restituer leur symbolique. Heureusement des artistes ont récemment pris le "buffle par les cornes", et ont commencé à faire un peu de ménage dans ces formes hétéroclites. Mais il reste beaucoup de travail, et j'ai peur qu'on passe directement du dessin non réglementé qui règne actuellement au logo hyper simpliste dans le futur ! Nous verrons bien d'ici une dizaine d'années...



État n° 1 : Roraima  -  Estado de Roraima

"armoiries" de l'état de Roraima
drapeau de l'état de Roraima  (depuis 1996 )
la montagne tabulaire de Roraima qui a donné son nom à l’État.
 Dans le drapeau de Roraima, le vert représente les jungles et les savanes denses; le jaune, la richesse minérale; blanc, la paix; et le ciel bleu et l'air pur de Roraima ; la bande rouge mince symbolise l'équateur; l'étoile fait référence à Wezen (constellation du Grand Chien) une des 27 étoiles présentes sur le drapeau national et qui symbolise l'état de Roraima. Ce sont aussi les couleurs du Brésil.

 L'emblème (non héraldique) est un écu divisé en trois quartiers et rassemble les spécificités naturelles et les ressources du pays. En chef, une vue symbolique du Monte Roraima, une formation géologique unique en son genre appelée " tepuy " (photo ci-dessus) située au milieu de la forêt amazonienne. En deux, un héron blanc dans son élément. En trois la silhouette d'un garimpero (orpailleur ou chercheur d'or) avec sa bâtée. L'écu est soutenu par une lance et un arc des tribus amérindiennes placés en sautoir et deux épis de riz, culture locale produite pour l'exportation.
emblème de la capitale : Boa Vista 
un confluent , un soleil levant, des diamants, des épis de céréales, etc.. : 
je suis à la recherche de renseignements.

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Histoire de l' État de Roraima

Ancien drapeau du Territoire fédéral de Roraima (jusqu'en 1986).
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État n° 2 : Amapa  -  Estado do Amapá
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"armoiries" de l'état de Amapá 
drapeau de l'état de Amapá  (depuis 1984 )
 La figure géométrique centrale, correspond au Fort São José de Macapá construit au XVIIe siècle par les portugais pour repousser les incursions françaises, représenté figurativement à la façon d'un fort de type Vauban. Les couleurs dont la symbolique est à quelque chose près toujours la même se référent à celles du Brésil.
 Forte São José de Macapá


Les "armoiries" montrent au centre d'un écu au chef en forme de fort bastionné (le fort São José de Macapá), le contour géographique de l’État d'Amapa, avec un champ d'or chargé d'un arbre qui a donné son nom à l'état : l' amapazeiro (Parahancornia amapa ) qui produit du latex. L'horizon délimité par les lignes rayonnantes symbolisent l'Équateur qui passe pile par la capitale : Macapá.   L'écu est surmonté d'une étoile rayonnante symbolisant l’émergence de l'état avec sur la banderole l'inscription traduite en français " Ici commence le Brésil". L'écu est soutenu par deux branches de caféier liées par un ruban d'argent noué.

armoiries de la capitale : Macapá
 "gironné de gueules et d'argent de 13 pièces,
 champagne de sinople, à l'échauguette d'argent 
ouverte de sable brochant ".
  Cimier : deux ibis rouge  en vol, 
adossés, surmontés de la date 1856 de sable.
soutenu par deux tiges florales au naturel et 
une banderole d'argent avec l'inscription :
"Municipio de Macapá"
Remparts de São José 
 (vue artistique signée Herivelto Maciel)

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Histoire de l' État d' Amapa

drapeaux de la République indépendante de Guyane  ou  Counani  (1886-1891) , à gauche premier drapeau de 1886 à1887,
à droite drapeau de 1887 à 1891. Une nation éphémère dirigée par des aventuriers français, et située à cheval sur la Guyane
 et le Brésil actuels, voir son histoire ici 
armoiries de l' État Libre de
 Counani (1904-1912)
drapeau de l' État Libre de Counani (1904-1912)



Ancien drapeau et emblème du Territoire fédéral de Amapa (jusqu'en 1984).




État n° 3 : Amazonas  -  Estado do Amazonas
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armoiries de l'état de Amazonas 
 (adoptees le 24 novembre 1897)
drapeau actuel de l'état de Amazonas  (depuis 1982 )
Ce drapeau n'est pas nouveau dans sa forme puisqu'il remonte à sa création en 1897, il est d'origine militaire. Les 25 étoiles qu'il comporte correspondent au nombre de municípios existants au départ. Au fil des années le nombre des étoiles a varié (voir plus bas) pour revenir donc aux 25 d'origine en 1982. La grande étoile représente la capitale : Manaus.


L'écu elliptique est chargé au centre du confluent des rios Negro et Solimões qui forment en ce point le fleuve Amazone. L'azur représente le ciel, le bonnet phrygien de gueules les valeurs de la république (référence à la Révolution française), l'étoile d'or l'unité de l'état et la paix. Le sinople est pour la forêt , les deux flèches et les deux plumes liées de sable représentent les traditions des autochtones. L'écu est soutenu par une chaîne à la laquelle est suspendue une ancre d'or, pour la navigation, surmonté d'un soleil d'or. le tout est inséré dans un cadre circulaire ornementé d'or chargé d'une corne d'abondance, de rameaux végétaux, des poulies et cordes de marine et une banderole, le tout de sinople et une fleur de gueules. Sur la banderole sont inscrite deux dates : 22 juin 1832, création de la province d'Amazonas, et  21 novembre 1889 : intégration dans la République du Brésil. En cimier : une aigle éployée au naturel.

armoiries de la capitale : Manaus
ce dessin est celui du site officiel de la ville,

très simplifié où il représente trois tableaux :
1/la confluence Rio Negro /Amazone 
2/ la fondation de Manaus vers 1169
3/ la culture de l'hévéa et du caoutchouc
en cimier un soleil  et la date d'entrée 
dans la République du Brésil (21-11-1889)
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Histoire de l' État d' Amazonas

Évolution du drapeau dans le nombre d’étoiles (= municipios), de gauche à droite, ci-dessus :
 1/ 1897 -  2 /1947  -  3/ 1963 et ci-dessous  : 4/ 1970 - 5 /1982.
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État n° 4 : Para  -  Estado do Pará
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armoiries de l'état de Para 
  (adoptées le 9  novembre 1903)
drapeau de l'état de Para  (depuis 1890 )
Ce drapeau est un des plus anciens drapeaux d'état brésilien puisqu'il est en service depuis la création de la République en 1889. Il repend les couleurs d'un drapeau du parti politique local au XIXe siècle : le Clube Republicano Paraense. Le rouge symbolise la république et l'étoile bleue l'unité de l'État. Elle correspond aussi à Spica (l'Épi) dans la constellation de la Vierge telle qu'elle est repérée sur le drapeau national brésilien, la seule au-dessus de l'Équateur, dans l'hémisphère nord. Le nom de Pará vient de la langue amérindienne Tupi et signifie "la mer".

Le blason est un copié-collé du drapeau et garde la même symbolique. Il est surmonté d'une aigle essorante en cimier et soutenu par un grand soleil rayonnant. Il est accompagné par des branches de cacaoyer et d'arbre à caoutchouc ( Hevea brasiliensis). La banderole d'or  comporte la devise latine "Sub lege progrediamur" qui se traduit par "Derrière la loi, le progrès" et le nom de l'État du Para.


armoiries (non héraldiques) de la capitale : Belém
elles remontent à la période du début de la colonisation portugaise.

l'écu est divisé en quatre quartiers avec chacun un tableau, 
dont la symbolique s'est un peu évaporée avec le temps :
1/ les deux bras soutenant un panier de fruits : les richesses
apportées par les fleuves Amazone et Tocantins.
2/ le soleil pour la situation de la ville au niveau de l'équateur 
3/  la tour fait allusion à la souveraineté portugaise avec le blason 
ancien du Portugal au-dessus de la porte.
4/ l'âne et le bœuf, références à la Nativité, pour Bethléem 
en Judée qui est nom initial de la colonie, contracté en "Belém" .
les armoiries originales avec la date de 1616
 sur un tableau du français Maurice Blaise peint en 1896.




État n° 5 : Tocantins  -  Estado do Tocantins
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armoiries de l'état de Tocantins
  (adoptées le 17  novembre 1989)
drapeau de l'état de Tocantins  (depuis 1989 )

Le bleu représente les rivières et le jaune, les richesses de l’état. Le soleil sur la barre blanche,  signifie qu'il brille pour tous les citoyens du Tocantins.
Le toponyme vient du Rio Tocantins qui est un important fleuve brésilien qui naît dans l'État de Goiás et se jette dans l'océan juste après Belém . "Tocantins" est un terme dérivé de la langue Tupi qui signifie "bec de toucan"


Le blason est formé d'un écu elliptique avec un coupé voûté d'azur au soleil issant d'or et tiercé en chevron d'argent, d'azur et d'or ; timbre : une étoile d'or bordée d'azur, surmontée d'un cri (banderole d'azur) avec l'inscription en tupi : “CO YVY ORE RETAMA”  qui signifie "C'est notre terre".  Soutiens : deux branches de laurier de sinople avec une banderole d'azur entrelacée portant le nom de l'état et la date officielle de sa naissance : 1er Janvier 1989..

armoiries de la capitale : Palmas
écu elliptique "coupé d'argent au besant d'or, un arbre de sinople
 brochant, et d'azur à deux fasces d'or". Le reste est similaire au
blason de l'état de Tocantins avec le cri “Esta terra é nossa”
 en portugais, cette fois et se traduisant aussi par : "c'est notre terre";
En-dessous le titre officiel de "Préfecture municipale de Palmas" 
et la date de son élection: 1er janvier 1990.
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Histoire de l' État de Tocantins

L'état de Tocantins a été créé le 5 octobre 1988, par la séparation du Nord de l' État de Goiás (que nous découvrirons dans un prochain épisode). Il est entré officiellement dans la fédération du Brésil le 1er Janvier 1989. A cette occasion les nouveaux emblèmes (ci-dessus) ont été créés.
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État n° 6  : Acre  -  Estado do Acre
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armoiries de l'état d' Acre
drapeau de l'état d' Acre  (créé par une loi de 1995,  
mais repris sur un modèle plus ancien en 1921 )
Les principales couleurs du drapeau (vert et jaune) sont les mêmes que celles du drapeau du Brésil. La couleur jaune représentant la paix; la couleur verte, l'espoir. L'étoile rouge dans le coin supérieur gauche, la  "Estrela Altaneira", représente le sang des braves qui ont combattu pour l'annexion de l'état actuel d'Acre par le Brésil

Les armoiries tiennent leur origine dans celles de l'ancien État indépendant d'Acre séparé de la Bolivie en 1899 (voir ci-dessous). C'est un bouclier elliptique avec un lion sur une terrasse pentue chargée d'un étoile de gueules et d'un arbre qui doit être un hévéa;  la bordure est chargée de la devise latine :  "NIC LUCEO PLURIBUS IMPAR." qui peut se traduire par "Elle brille différemment des autres ". L' écu est soutenu par des drapeaux de l'état, un bonnet phrygien, des épées, des branches (d'hévéas ?), une ancre et un grand soleil rayonnant. Et le tout est soutenu encore d'une banderole avec trois dates importantes pour le territoire.

armoiries de la capitale : Rio Branco
"d'azur à une sphère armillaire d'or chargée d'une bande

 de gueules bordée d'or, soutenue par une fasce cannelée 
d'argent semée de vaguelettes du champ ".  
Timbre : couronne baronniale d'or :  allusion au Baron de
 Rio Branco,  personnage important de l'histoire
 de la ville ; Devise en latin "UBIQUE PATRIA MEMOR"
 ”Partout où je vais j'ai toujours dans ma mémoire la Patrie"
citation du fameux baron dans un ex-libris.
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Histoire de l' État d' Acre


Ce territoire qui était bolivien après un traité signé entre le Brésil et la Bolivie en 1867 a fait l'objet de convoitise du fait de la présence d'hévéas pour la production de caoutchouc, une matière révolutionnaire à l'époque dans diverses applications et industries. Cela donnait une valeur inestimable à cette région comme le pétrole dans les Émirats au XXe siècle. Mais voilà : le Brésil avait cédé ce territoire et voulait bien le récupérer. Pour cela, des aventuriers, avec un corps expéditionnaire ont mis la main sur le territoire, puis déclaré son indépendance avant de se laisser incorporer dans la jeune république du Brésil en 1904. Ainsi, le transfert de souveraineté par la force et les manœuvres politiques, ce n'est pas nouveau ( cf. la Crimée et Donetsk en Ukraine cette année) .
Avec au passage une guerre entre la Bolivie et le Brésil appelée " Guerre de l'Acre - 1899/1903". Le tour était joué ! La Bolivie s'est trouvé spoliée une fois encore après la perte de son accès à l'Océan Pacifique en 1884 face au Chili.

drapeaux de l'éphémère état indépendant d'Acre ou République d'Acre : à gauche de 1899 à 1900 (sans étoile) et à droite
 avec l'étoile  de 1900 à 1903 juste avant que territoire soit gagné par le Brésil après une guerre locale.
 Il a néanmoins servi de modèle pour le drapeau actuel
reproduction d'un timbre rarissime de la République d'Acre
 daté de 1899 avec des armoiries malheureusement peu lisibles,
mais on devine un hévéa , arbre précieux pour la production
de caoutchouc qui a d'ailleurs été l'enjeu de la guerre de l'Acre
 entre la Bolivie et le Brésil de 1899 à 1903. Le reste est plus
ou moins restitué dans les armoiries actuelles, ci-dessus)
Armoiries de la république d'Acre

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État n° 7 : Rondônia  -  Estado de Rondônia



armoiries de l'état de Rondônia
(adopté en 1981)
drapeau de l'état de Rondônia  (depuis 1981)
Dans le drapeau de Rondônia, le vert représente les forêts; le jaune, la richesse minérale; le ciel bleu; et le blanc pour la paix. L'étoile fait référence à  Muliphen (constellation du Grand Chien) une des 27 étoiles présentes sur le drapeau national et symbolise l'état de Rondônia. Un joli drapeau aux couleurs du Brésil

Le bouclier central est formé par un diamant aux pointes lancéolées qui symbolise le fort royal "Real Forte Príncipe da Beira" une forteresse construite par le royaume de Portugal entre 1776 et 1783, sur les rives du fleuve Guapore, frontière entre le Brésil et la Bolivie.
le Forte Príncipe da Beira
A l'intérieur, une étoile blanche pourvue d' une queue dans des couleurs jaunes et vertes, sont l'emblème du gouverneur Jorge Teixeira de Oliveira, qui a dirigé la transformation du territoire fédéral dans l'État de l'Union.
Le second élément est l'épée du maréchal Cândido Mariano da Silva Rondon, qui a donné son nom au territoire fédéral et plus tard à l'État de Rondônia du Brésil.  A droite, une branche de  cacao qui est la culture autochtone et une branche de café à gauche, est la culture amenée par les colons immigrants.Les rails en forme de "U" représentent le chemin de fer Madeira-Mamoré. Sur la banderole bleue : le nombre sur la gauche : 1943 est l'année de la création du territoire fédéral de Guaporé et 1981, l'année où l’État de Rondônia a été émancipé.  source textuelle : pt.wikipedia.org/wiki/Brasãos
emblème de la capitale : Porto Velho
Un bouclier central circulaire jaune représente le soleil. 

Au centre : trois réservoirs d'eau en ombre noire sont surmontés 
d'un étoile d'argent , encadrés par deux branches de palme
 et de laurier vertes et un segment de voie ferroviaire noir. 
Le nom de la ville est placé dans le haut et une banderole 
porte la date de sa fondation " 2 octobre 1914".
les trois réservoirs, quelque part dans la ville

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État n° 8 : Mato Grosso  -  Estado de Mato Grosso
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armoiries de l'état de Mato Grosso
 (adoptées le 14 aout 1918) 
drapeau de l'état de Mato Grosso (depuis 1890)
L'actuel  drapeau est un des plus anciens drapeaux d'état brésilien puisqu'il est en service depuis la création de la République en 1889, interrompu seulement entre 1929 et 1947. Il ressemble beaucoup au drapeau national, avec les couleurs permutées. Le nom de Mato Grosso (la grande brousse en français) est celle d'une zone géographique composée de plateaux peu élevés, de forêts (en régression) et de plaines agricoles (en progression).

 Le blason est composé d'un champ d'azur avec une montagne d'or sur une terrasse de sinople, surmonté d'un bras armé (dextrochère) tenant une hache d'armes avec une bannière aux couleurs de l'Ordre du Christ. L'écu est surmonté d'un phénix et soutenu par une branche d'arbre à caoutchouc ( Hevea brasiliensis) à dextre et d'une branche de yerba maté (Ilex paraguariensis), qui produit le maté, une boisson très stimulante, proche du thé, très consommée en Amérique du Sud.Une banderole porte la devise en latin : "Virtute Plusquam Auro", qui signifie "De la vertu plus que de l'or", un principe moral évidemment très pratiqué par l'humanité toute entière !... source textuelle : pt.wikipedia.org/wiki/Brasãos

armoiries de la capitale : Cuiabá
"sur un champ d'azur, un mont d'argent semé de

 pépites d'or posé sur une terrasse de sinople".
Cimier : un Phénix sur son immortalité
C'est la découverte de l'or sur les bords du Rio Coxipó,
 peu avant 1719 qui a déclenché la fondation de la ville
 et qui est symbolisée dans ce blason.
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Histoire de l' État de Mato Grosso

Armoiries de l'ancienne province du Mato-Grosso
qui sont celles de l'Empire du Brésil de 1822 à 1889
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État n° 9 : Mato Grosso du Sud -  Estado de Mato Grosso do Sul

armoiries de l'état de Mato Grosso du Sud 
 (adoptées le 1er janvier 1979)
drapeau de l'état de Mato Grosso du Sud (depuis 1979)
Le bleu du ciel, le vert pour les forêts et l'agriculture, l'étoile jaune pour l'unité de l'état: un classique. Les étoiles de la bordure symbolisent l'ensemble des municípios. La note nature locale est représentée par le jaguar (Panthera onca), ce magnifique grand félin d'Amérique du Sud.
Les soutiens sont : à dextre une branche de café et à senestre une branche de yerba maté (Ilex paraguariensis). Les rayons d'un soleil stylisé, une autre constante des blasons sud-américains, soutiennent l'ensemble. 
Enfin, la date figurant dans la devise : 11 octobre 1977, est celle de la déclaration officielle de création de l'état. Celui-ci n'a pris son autonomie que le 1er janvier 1979. 
source textuelle : pt.wikipedia.org/wiki/Brasãos



armoiries de la capitale : Campo Grande
"d'azur à une aigle essorante d'or tenant un cor (berrante) d'argent dans

 ses serres, soutenu d'une jumelle ondée d'argent, à la bordure d'argent
 chargée de huit croix pattées de gueules (de l'Ordre du Christ)".  
Timbre : couronne murale des villes de 2e ordre.
 Banderole avec devise en portugais se traduisant par :
"Pouvoir - Prospérité - Altruisme" et deux années :
1872 : fondation du village (colonie)
1899 : élévation du village au rang de municipio.
Conducteur de bétail (cow-boy) soufflant dans un berrante

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Histoire de l' État de Mato Grosso du Sud

L'état de Mato Grosso du Sud créé le 11 octobre 1977 a été inauguré officiellement le 1er Janvier 1979 par la scission du grand État de Mato Grosso (voir état précédent). A cette occasion de nouveaux emblèmes ont été créés.
Premiers projets de drapeaux , propositions entre 1977 et 1979 , ils ne seront finalement pas adoptés.


C'est tout pour cette fois !  Si vous avez eu le courage de tout lire, j'en suis très heureux ! Car je dois avouer que lorsque j'ai entamé  le projet de ce dossier,  tout me semblait simple et allait être rapidement réglé. Mais que nenni!  le Brésil est un pays riche de tout et cela se voit déjà dans son histoire, courte mais foisonnante.

 Je vous donne rendez-vous avec un second chapitre , très bientôt, toujours en marge de la compétition de football mondiale  → voir ICI

         Eraldo Dick

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